Transformations spatiales et rapports sociaux
L’axe 1 « Transformations spatiales et rapports sociaux » réunit une vingtaine de chercheuses et chercheurs du laboratoire. Il s’agit à partir de terrains d’études et de grilles de lectures disciplinaires différentes – géographie et histoire sociales, sociologie des activités physiques et sportives – de réinterroger ce qui se joue entre la production de l’espace et les configurations ou les évolutions des sociétés d’hier et d’aujourd’hui. Ce « entre » et ce « et » témoignent du refus de considérer l’espace comme un donné inerte ou un simple cadre d’observation des évolutions sociales, mais de l’appréhender comme une construction sociale et un enjeu de pouvoirs.
Lieu d’interaction privilégié entre espace et société, la ville – ancienne ou contemporaine – constitue le point d’intersection privilégié de plusieurs recherches même si d’autres grilles d’entrée (le tourisme par exemple) ne relèvent pas des études urbaines. Le terme de « transformation » souligne également qu’il s’agit de dépasser l’observation statique ou structurelle des rapports sociaux dans un territoire donné pour mettre l’accent sur les dynamiques par lesquelles les sociétés et les espaces qu’elles occupent, se disputent, interagissent et se reconfigurent régulièrement. La mise en débat des références théoriques constitue un des enjeux du travail collectif, de même que les méthodes mobilisées (quantitatives ou qualitatives) ou les corpus (de l’archéologie aux enquêtes sociologiques).
Participant·es à l'axe 1
Sandie Beaudouin, Audrey Bertrand, Amandine Chapuis, Armelle Choplin, Anne Clerval, Florence Costa, Matthieu Delage, Gabrielle Frija, Thierry Guillopé, Danilo Guiral Bassi, Mathilde Larrère, Vincent Lemire, Éric Levet-Labry, Antoine Marsac, Sophie Moreau, Mari Oiry-Varacca (coord.), Diane Roussel, Pierre Savy, Loïc Vadelorge (coord.), Anne-Emmanuelle Veïsse, Serge Weber